Le bien-être en milieu scolaire troisième partie « l’Amour »

Nous passons 15 ans de notre vie à l’école et pas une fois on nous
apprend la confiance en soi, la passion, l’amour qui sont les
fondements de la vie. »
Le dernier élément de la citation d’Einstein est l’amour. Certains
peuvent se demander quel est le rapport entre l’école et l’amour.
Dans le numéro 2024 de Santé Magazine, un article intitulé :
« Comment savoir si c’est de l’amitié ou de l’amour » propose un
éclairage sur le mot « amour ». Il faut remonter jusqu’à la Grèce
antique car à cette époque – là, il existait plusieurs mots pour désigner
l’amour.

La Storgè, c’est l’amour filial on peut aussi y adjoindre les liens
fraternels.

L’Agapè, c’est l’amour de l’autre, l’amour du prochain. De nos jours, on
lui associe l’empathie, l’humanisme, la générativité (stade construction
de la personnalité).
La Phila, elle correspond actuellement à la notion d’amitié. Les notions
d’entraide, de soutien mutuel, d’estime réciproque y sont associées.

L’Eros est, quant à lui définit un état à la fois romantique et passionnel.
Il est aussi associé au désir sexuel. Ce dernier aspect ne correspond pas
à la citation d’Einstein. Nous retiendrons plutôt l’Agapè et la Phila.

Ces deux types d’amour font référence à des comportements attendus
en milieu scolaire. Ils font partie des valeur appréciées dans la société
en ce qui concerne le civisme :

L’altruisme.

L’entraide.

Le soutien mutuel.
L’Agapè et la Phila renvoient, dans notre monde contemporain, à des
qualités et compétences comportementales connues sous le nom de
soft skills. Ces dernières se composent aussi bien des qualités que des
traits de personnalité d’un être. En fait, on parle de choses qui sont
innées, de choses que la personne possède depuis l’enfance.

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Ces soft skills (compétences comportementales), si elles sont
maintenues et renforcées ou formées grâce à une éducation qui les
prend en compte, aident dans la vie professionnelle car elles sont de
plus en plus recherchées lors des recrutements.

Il est donc important de préserver, dès l’enfance, ces qualités et
compétences comportementales ou d’en munir l’enfant qui en est
dépourvu.

Ceci est tout d’abord le rôle des parents mais l’école peut prendre le
relais avec l’enseignement du « mieux vivre ensemble ». Un équilibre et
une continuité pourrait s’établir entre les deux et dans le meilleur des
cas, la coopération est salutaire pour tout le monde.

En cas de conflit sur les valeurs, l’enfant est tiraillé entre deux points
vue parfois diamétralement opposés. Coincé dans cette situation
conflictuelle, sa tranquillité est ébranlée.

Pour que la notion d’amour dont parle Einstein soit plus complète, la
notion d’amour de soi devrait être prise en compte. C’est une notion
que l’on retrouve principalement dans le développement personnel.

L’amour de soi chez l’enfant se construit à travers l’attitude des adultes.
Il a besoin qu’on lui porte de l’attention, se sentir important lui est
nécessaire afin de s’aimer lui – même.

Lors d’une de mes consultations, un enfant m’a affirmé qu’un
enseignant ne l’aimait pas. Alors que je m’apprêtais à lui demander s’il
était le seul dans ce cas, il a ajouté que « pour plusieurs copains, c’est
pareil. » Je n’ai rien pu en tirer de plus.

Quelques mois plus tard, j’ai eu le fin mot de l’histoire. Lors d’un conseil
de classe, les délégués ont demandé à l’enseignant pourquoi il ne
regardait qu’un seul côté de la classe quand il faisait cours.

Pris au dépourvu, l’enseignant ne s’en était même pas rendu compte.
Les choses se sont progressivement rétablies et tout est rentré dans
l’ordre.
Donc porter attention à un enfant et aussi s’adresser à lui de manière
positive par des encouragements et des remarques bienveillantes,
fortifient son amour de soi.

C’est surtout au moment de l’introduction de nouvelles notions, que ces
marques d’attention sont importantes. En effet, elles sortent l’enfant de
sa zone de confort. S’il ne sent pas rassuré ou soutenu, il perd
confiance en lui et son amour de soi peu s’amoindrir et même
disparaître.
« On se fait du tort de multiples manières quand on
n’aime pas qui on est »

Miguel Ruiz, Les Accords Toltèques
Les trois éléments cités par Einstein : « la confiance en soi, la passion,
l’amour » sont, à mon avis, indispensables vu les bienfaits qu’ils
apportent.
Cependant, leur mise en place demande des changements tant dans les
mentalités que dans les formations. Quelques timides avancées ont vu
le jour, espérons une généralisation rapide pour le bien – être de tous.